Bonne réflexion en ce début d’année 2021

Автор: Няма коментари Сподели:

Chers amis,

Il est coutume d’envoyer nos vœux pour la nouvelle année. Mais que pouvons-nous souhaiter de meilleur ? Quel serait le vœu ultime qui inclurait tous les autres ?…

Sans doute le bonheur, en restant conscient qu’il se traduira de manière différente pour chacun d’entre nous, puisque nous sommes tous des êtres uniques. Mais en quoi consiste le bonheur exactement ? On pourrait sans doute s’entendre sur le fait qu’être “heureux” c’est se sentir dans un état de plein accomplissement, de pleine réalisation et de pleine expression de ce que nous portons au plus profond de nous : on pourrait parler de notre “mission de vie”, de notre “légende personnelle”, de notre “raison d’être”, du “mandat du ciel”, de notre “information vibratoire”…  Mais, qu’importe le nom qu’on donne à cet état de bonheur, il semble bien qu’il ne se manifeste, généralement, que lorsque certaines conditions sont remplies. Ce qui est plutôt encourageant, quand on voit l’état du monde, c’est que les études sur le sujet concluent que le bonheur ne dépend des conditions extérieures qu’à hauteur de 10% (contrairement à ce que voudrait nous laisser croire la société de consommation issue du néolibéralisme économique qui, en dépit de tout bon sens, continue de croire à une croissance infinie dans un monde où les ressources sont limitées). 

Notre bonheur dépendrait donc, à 90%, de conditions intérieures, notamment de notre état d’esprit et de notre perception du monde… Les Grecs avaient déjà découvert cette clé et le philosophe Epictète l’avait formulée de la façon suivante : ” Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les opinions qu’ils en ont “. Tout serait donc une question de jugement, de croyance, de perception…

La psychologie moderne ne dit pas autre chose lorsqu’elle nous affirme que nous voyons le monde au travers de nos projections et de nos mémoires, et, qu’en vertu de “l’effet-miroir”, ce que nous percevons à l’extérieur est le reflet de notre monde intérieur… La physique quantique va dans le même sens en nous expliquant qu’on ne peut pas savoir ce qu’est le réel objectif, dans la mesure où ce qui fige les potentialités du vide quantique et ce qui apparaît ainsi à notre conscience, est lié à notre qualité d’observateurs. Nous serions, individuellement, mais surtout collectivement, à la fois créateurs et ensuite observateurs d’une réalité extérieure subjective, alors que les autres réalités resteraient potentielles…

Albert Einstein avait pressenti ce pouvoir collectif que nous avons de matérialiser une autre réalité si nous changeons d’état d’esprit : « Je pense que la question la plus importante face à l’humanité est : “L’univers est-il un lieu amical ?” C’est la première question et la plus fondamentale, et toutes les personnes doivent répondre pour elles-mêmes.Car, si nous décidons que l’univers est un endroit hostile, alors nous allons utiliser notre technologie, nos découvertes scientifiques et nos ressources naturelles pour assurer la sécurité et le pouvoir en créant de plus grands murs pour éloigner l’hostilité, et de plus grandes armes pour détruire tout ce qui est désagréable. Et je crois que nous arrivons à un endroit où la technologie est suffisamment puissante pour que nous puissions soit complètement nous isoler, soit nous détruire tout aussi bien dans ce processus.Si nous décidons que l’univers n’est ni sympathique, ni antipathique et que Dieu est essentiellement en train de « jouer aux dés avec l’univers », alors nous sommes tout simplement victimes de l’aléatoire coup de dés et nos vies n’ont pas de réel but ou sens.Mais si nous décidons que l’univers est un lieu amical, alors nous allons utiliser notre technologie, nos découvertes scientifiques et nos ressources naturelles pour créer des outils et des modèles pour comprendre cet univers. Parce que le pouvoir et la sécurité viendront par la compréhension de son fonctionnement et de ses motivations. »

Si le bonheur dépend davantage de conditions intérieures que de conditions extérieures, il semble que nous ayons finalement plus de pouvoir que nous ne le pensons généralement pour l’atteindre… Nous n’avons plus besoin d’attendre un hypothétique sauveteur issu du monde économique, du monde médical ou du monde politique. D’ailleurs, comme le précise Eckhart Tolle, même si ce sauveteur devait exister un jour et réussir à établir des conditions paradisiaques sur terre, il ne pourrait nous conduire à un bonheur qui ne dépend que de nous-mêmes : ” Nous pouvons penser que nous n’atteindrons jamais un jour un point où nous serons complètement libérés de nos problèmes. Nous avons raison ! Nous ne pourrons jamais “atteindre” ce point, parce que nous y sommes déjà… Le « salut » n’existe pas dans le temps. Nous ne pouvons pas être libres dans le futur, puisque la clé de la liberté, c’est la “présence” : nous ne pouvons donc être libres que dans l’instant présent. Des études très sérieuses ont montré que notre bonheur ne dépendait de nos conditions de vie extérieures qu’à hauteur de 10 %. Pourtant, nous confondons souvent notre « vie » avec nos « conditions de vie ». Essayons d’oublier un peu nos conditions de vie pendant un instant et prêtons notre attention à la vie. Nos conditions de vie existent dans un cadre temporel ; alors que notre vie, c’est l’instant présent. Dans notre passé, il se peut que certaines choses ne se soient pas déroulées comme nous le voulions. Et nous résistons encore à ce qui s’est produit alors, et à ce qui est « maintenant ». Nous devons trouver le « passage étroit » qui nous conduit à la vie : on l’appelle « l’instant présent ». Ramenons notre vie au moment présent et trouvons notre vie qui se cache derrière nos conditions de vie… Même si nous nous retrouvions au paradis, cela ne prendrait pas beaucoup de temps avant que notre mental dise : « Oui, mais…».En fin de compte, ceci n’a rien à voir avec la résolution de nos problèmes ; cela concerne la prise de conscience qu’il n’y a aucun « problème ». Il y a seulement des « situations » dont il faut soit s’occuper dans le moment présent, soit laisser telles qu’elles et accepter comme faisant partie de « l’être-là » du moment, jusqu’à ce qu’elles changent ou qu’on puisse s’en occuper. Nous sommes tellement pris par nos conditions de vie que nous perdons le sens même de notre vie, de notre Être.Nous entretenons mentalement le fardeau malsain de la centaine de choses que nous ferons peut-être, ou pas, dans le futur, au lieu de fixer notre attention sur « la » chose que nous pouvons faire « maintenant ». En réalité, ce que les gens disent, pensent ou font est en grande partie motivé par la peur. Et cette peur provient du fait que leur attention est fixée sur l’avenir et qu’ils ne sont pas en contact avec le « moment présent »…”

En réalité, dans le moment présent, tout est parfait… C’est difficile à admettre parce que nous croyons qu’un monde parfait serait un monde qui correspondrait exactement à nos désirs. Mais puisque nous sommes tous uniques, il existerait donc autant de mondes différents que de personnes. Lequel, alors, pourrait-il être considéré comme parfait ?

Mais, tout est parfait dans le moment présent, tout simplement parce que le monde ne pourrait être autrement que ce qu’il est. Pour Colin Tipping, nous devons accepter la « perfection » de chaque situation ; chaque situation étant « parfaite » dans le sens où on ne peut pas s’attendre à ce qu’elle soit autrement que ce qu’elle est, car ce serait nier le réel.

Le monde n’est peut-être pas parfait dans le temps, mais il est parfait en son temps. En effet, “perfection” provient du latin perfectio, qui signifie « achèvement complet » : si c’est parfait, c’est simplement que cela ne peut être mieux, et le monde, au sens large, ne peut être mieux qu’il est… Ce que nous vivons est « parfait » en ce sens qu’il ne peut en être autrement. Si les événements avaient pu être différents…, ils l’auraient été ! « C’Est », parce qu’il ne peut en être autrement. Cela n’est ni bien, ni mal : C’Est. Tout ce qui s’est produit ne pouvait que se produire. Le monde est l’aboutissement, à un instant « T », des différents paramètres en présence et s’il ne peut être mieux, c’est donc que cela est « parfait ». Nos joies et nos peines sont parfaites – nos maladies aussi ! – le désordre du monde est parfait, en ceci qu’il n’aurait pu être différent, puisque, encore une fois, il est le résultat logique et prévisible de ce qui l’a construit…

La première étape du bonheur est donc l’acceptation du monde tel qu’il est ici et maintenant, car vouloir que les choses soient autrement que ce qu’elles sont et, ainsi, refuser la réalité, est source de souffrance. Cela ne signifie pas que cela ne pourra pas être différent plus tard, cela signifie simplement que, dans l’immédiat, à ce moment-là, cela ne peut être mieux : c’est donc parfait.

Lorsque nous intégrons pleinement cette notion, qui n’est finalement que du bon sens, notre première réaction peut être un immense soulagement. Nous entrons dans l’espace de la Bienveillance, car il n’y a alors plus de place pour la culpabilité, les critiques, les reproches… En effet, nous comprenons que quoi que nous ayons fait ou pas fait, il ne pouvait en être autrement. Il n’y a donc plus de place pour les « j’aurais dû » et les « j’aurais pu ». Cela ne veut pas dire que nous agirons toujours ainsi, bien au contraire. Il nous appartient d’apprendre de cette expérience et d’évoluer. Et toute l’énergie que nous employions auparavant à culpabiliser, nous pouvons désormais la mettre à la disposition de notre évolution, en nous disant par exemple : « Qu’est-ce qui fait que j’ai agi ainsi ? », puis : « Que vais-je pouvoir mettre en œuvre pour que cela change ? », et… le faire bien sûr. Si l’on comprend ou si l’on admet que tout ce qui survient est le résultat exact et logique de ce qui l’a créé, nous constatons alors “ce qui est” et nous décidons de ce que nous souhaitons, à partir de cette expérience… 

Nous en arrivons ainsi à une autre clé pour atteindre le bonheur : le lâcher-prise. Le 1er janvier se situe au cœur des 12 jours qui séparent Noël de l’Épiphanie. Si le nombre 7 est associé à une perfection d’ordre matériel (7 jours, 7 couleurs, 7 notes de musiques, 7 chakras, etc.), le nombre 12 est associé à une perfection d’ordre spirituel (12 portes de la Jérusalem céleste, 12 mois de l’année, 12 signes du zodiaque, 12 disciples du Christ, etc.). On associe également le nombre 12 à la douzième lame du Tarot majeur : le Pendu. Il s’agit d’une suspension volontaire qui illustre non seulement un total lâcher-prise (les bras dans le dos et les poches vides), mais aussi un retournement complet de la vision du monde (puisque le pendu a la tête en bas). C’est sans doute une image à méditer en ces temps de « crise » (économique, sanitaire, démographique, climatique, énergétique, alimentaire, sociale, etc.), sachant que le mot « crise » vient du terme grec ancien  « κρίσιϛ » qui signifie « juger », « discerner », « décider entre deux choix possible », mais aussi « voir différemment ». Une crise serait donc l’occasion de prendre la décision de changer notre perception de nous-mêmes, des autres et du monde. Nous sommes, en effet, arrivés aujourd’hui à la croisée d’un chemin et nous sommes en mesure d’évaluer les résultats obtenus jusqu’à présent : 

– Voulons-nous continuer d’adopter une vision du monde où tout est séparé et où la survie de chacun dépend de sa mise en concurrence avec les autres, dont la différence est considérée comme une menace à notre intégrité ? 

– Ou voulons nous adopter la vision du nouveau paradigme qui est en train d’émerger, celle d’un monde unifié dans lequel tout est interrelié et interdépendant, où la qualité de vie de chacun dépend de la collaboration et de la solidarité de tous, et où les autres nous enrichissent de leur différence ?

C’est à nous de choisir, puisque c’est notre vision du monde et nos croyances qui construisent, collectivement, ce que nous appelons le « réel » dans lequel nous vivons : « Notre perception du monde dépend de notre définition du monde »

Bonne réflexion en ce début d’année 2021

                                                                 Bernard BALDO 

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